Prix du Meilleur Livre Etranger
Chaque année, le Sofitel Paris Le Faubourg a l’honneur d’accueillir la prestigieuse cérémonie du Prix du Meilleur Livre Étranger.
Créé en 1948 par un collectif de directeurs littéraires de maisons d’édition, ce prix a été l’un des premiers à récompenser la littérature étrangère en France. Depuis 2011, il bénéficie du soutien de Sofitel et est décerné au Sofitel Paris Le Faubourg.
Le Prix du Meilleur Livre Étranger consacre chaque année un roman et un essai, publiés à l’étranger puis traduits en français. Son jury, composé de critiques littéraires et éditeurs éminents, a compté parmi ses membres des figures emblématiques telles que Maurice Nadeau et Raymond Queneau.
Cette année, c’est Hisham Matar qui se distingue dans la catégorie Fiction avec son roman Mes Amis, traduit de l’anglais par David Fauquemberg et publié chez Gallimard.
Dans la catégorie Non Fiction, c’est Anna Funder qui l’emporte avec L’invisible Madame Orwell, traduit de l’anglais (Australie) par Carine Chichereau et publié aux Éditions Héloïse D’Ormesson.
Le jury du prix du Meilleur livre étranger était, cette année, composé de Daniel Arsand, Anne Freyer (secrétaire du prix), Manuel Carcassonne (secrétaire du prix), Nathalie Crom, Gérard de Cortanze, Catherine Enjolet, Christine Jordis, Jean-Claude Lebrun, Alexis Liebaert, Joëlle Losfeld, Anne-Marie Métailié et Joël Schmidt.
Le Sofitel Paris Le Faubourg, autrefois l’Hôtel Vouillement, est un lieu chargé d’histoire littéraire. Mentionné par Marcel Proust dans À la Recherche du Temps Perdu, il a accueilli des écrivains et poètes de renom, dont Pierre Louÿs, Jean Cocteau, Robert Desnos, Luigi Pirandello et Anna de Noailles.
En accueillant la remise du Prix du Meilleur Livre Étranger, le Sofitel Paris Le Faubourg perpétue sa longue tradition de complicité avec le monde des lettres.
Le Prix du Meilleur Livre Etranger Sofitel a été décerné :
En 2024, dans la catégorie roman, à Hisham Matar, Mes Amis (Gallimard) et, dans la catégorie essai à Anna Funder, L’invisible Madame Orwell, (Éditions Héloïse D’Ormesson)
En 2023, dans la catégorie roman, à Sebastian Barry, Au bon vieux temps de Dieu (Joëlle Losfeld Editions) et, dans la catégorie essai à Chris de Stoop, Le Livre de Daniel, (Globe)
En 2022, dans la catégorie roman, à Juan Gabriel Vásquez, Une rétrospective (Le Seuil) et, dans la catégorie essai à Maria Stepanova, En mémoire de la mémoire, (Stock)
En 2021, dans la catégorie roman, à Gouzel Iakhina, Les enfants de la Volga (Noir sur Blanc) et, dans la catégorie essai à Kapka Kassabova, L’écho du lac (Marchialy)
En 2020, dans la catégorie roman, à Colum McCann, Apeirogon (Belfond) et, dans la catégorie essai à Daniel Mendelsohn, Trois anneaux. Un conte d’Exil (Flammarion)
En 2019, dans la catégorie roman, à Christoph Hein, L’Ombre d’un père (Metaillié) et, dans la catégorie essai à Wolfram Eilenberger, Le Temps des magiciens (Albin Michel)
En 2018, dans la catégorie roman, à Eduardo Halfon, Deuils (Quai Voltaire) et, dans la catégorie essai à Stefano Massini, Les Frères Lehman (Éditions du Globe)
En 2017, dans la catégorie roman, à Viet Thanh Nguyen, Le Sympathisant (Belfond) et, dans la catégorie essai à Philippe Sands, Retour à Lemberg (Albin Michel)
En 2016, dans la catégorie roman, à Drago Jančar, Cette nuit, je l’ai vue (Phébus) et, dans la catégorie essai à Samar Yazbek, Les Portes du néant (Stock)
En 2015, dans la catégorie roman, à Martin Amis, La Zone d’intérêt (Calmann-Lévy) et, dans la catégorie essai à Christoph Ransmayr, Atlas d’un homme inquiet (Albin Michel)
En 2014, dans la catégorie roman, à Helen Macdonald, M pour Mabel (Fleuve éditions) et, dans la catégorie essai à Göran Rosenberg, Une brève halte après Auschwitz (Seuil)
En 2013, dans la catégorie roman, à Alan Hollinghurst, L’Enfant de l’étranger (Albin Michel) et, dans la catégorie essai à Erwin Mortier, Psaumes balbutiés. Livre d’heures de ma mère (Fayard)
En 2012, dans la catégorie roman, à Avraham Yehoshua, Rétrospective (Grasset/Calmann-Lévy) et, dans la catégorie essai à David Van Reybrouck, Congo. Une histoire (Actes Sud)
En 2011, dans la catégorie roman, à Alessandro Piperno, Persécution (Liana Levi) et, dans la catégorie essai à Marina Tsvetaïeva, Récits et Essais (tome 2) (Seuil)
